Et un sommier, un !

Après le matelas, en toute logique il me fallait un petit sommier d’occase pas cher.
La tête du vendeur quand je lui ai dit que j’étais en vélo ! Mais une fois qu’il a vu le sommier sanglé sur le plateau, il a tenu à en prendre une photo.

La vue depuis le poste de pilotage reste assez impressionnante…

Ikeavélo

Ou comment ajouter a spoonful of sugar à une corvée pour la transformer en moment de plaisir…

Ikea, si on achète du gros mobilier, il faut généralement louer une camionnette ou se faire livrer, le reste du temps, y aller en voiture malgré les aléas de la circulation est généralement… une perte de temps. Dans les meilleures conditions on met vingt cinq minutes pour faire Gambetta > Ikea Villiers-sur-Marne, mais cette durée peut facilement doubler ou tripler en cas d’embouteillage…

À vélo on sait combien de temps on va mettre (quinze kilomètres en environ quarante cinq minutes), il n’y a pas de mauvaise surprise, ça devient une simple balade de deux heures qui met en joie et en forme, surtout en ce mois de mai enfin ensoleillé !

Tout n’est pas parfait : je n’ai pas vu de stationnement dédié au vélo — au moins on peut s’attacher juste devant la porte à n’importe quel point fixe plutôt qu’à l’autre bout du parking —, et la barrière automatique de la sortie  est équipée d’un détecteur dans le sol, qui ne détecte évidemment pas les vélos ! Heureusement le Bullitt passe tout juste dessous.

Faire bonne impression

Quoi de mieux pour rapporter l’imprimante photo qu’un copain vient de s’offrir ?!

Le revendeur épaté a immortalisé l’ensemble sous tous les angles

Biniou

Ce matin en direction de l’aquarium du palais de la porte Dorée avec Raph’ et un copain, j’entends un biniou sur le terre-plein central.

Aussitôt je m’y arrête pour écouter quelques minutes le Breton à l’œuvre avec son biniou.

Encore un avantage de se déplacer en vélo (ou à pieds), car qui en voiture ou transport en commun se serait arrêté pour aller écouter un peu de musique ?

La bagnole selon André Gorz et Sempé

L’idéologie sociale de la bagnole : une analyse intéressante sur « la bagnole » par le philosophe André Gorz, datant de 1974, et hormis quelques traits un peu datés, cette réflexion semble étonnamment actuelle, ce qui montrerait que l’on a finalement peu évolué en quarante ans !

Selon le vieil adage, un dessin vaut mieux qu’un long discours, il est amusant de découvrir que, douze ans auparavant, Sempé a réalisé une série de dessins décrivant précisément le même phénomène !


Gorz en a-t-il été inspiré ? Mystère… Le ton n’est toutefois pas le même : tandis que l’artiste fait passer son idée avec la tendre légèreté qui caractérise son œuvre, le philosophe est plus militant et développe plus largement son argumentation.

Malgré les discours publicitaires des constructeurs affirmant que la voiture rend libre — difficile de ne pas les associer au tristement célèbre Arbeit macht frei —, les faits sont têtus et l’automobile s’avère définitivement un boulet qui transforme son propriétaire populaire en vache à lait captive, depuis le coût de son permis à l’ensemble des dépenses induites par la possession et l’usage du véhicule, surtout rapportées à ce si faible usage en ville (il stationne 95% du temps !).

Sempé illustre également que seul le riche bourgeois sait et/ou peut bénéficier du moyen de transport individuel le plus efficace, le prolo ayant toujours un train de retard, et depuis la « démocratisation » de l’auto, il s’agit à nouveau du vélo !

Sauf qu’il ne tient qu’à soi-même de sortir du cercle vicieux de la bagnole et se rendre compte combien le vélo est de loin le meilleur moyen de transport urbain.

Une petite anecdote personnelle illustrant, loin des idées reçues, la lenteur effective de l’automobile en milieu urbain :

J’ai récemment emmené la voiture de ma compagne à réviser chez son ami garagiste aux Pavillons-sous-Bois, à environ 13 km de notre quartier Gambetta.
En prenant l’autoroute A3 qui n’était pas encombrée, j’ai mis 30 minutes à l’aller.

Pour le retour, j’ai sorti mon vélo pliant de la voiture et suis reparti dessus.
Sachant qu’il n’a que deux vitesses : une pour démarrer ou grimper les côtes, et une vitesse de croisière qui plafonne sur le plat à environ 30 km/h (la limite est ma vitesse de pédalage, au-delà je m’essouffle), c’est clairement un vélo conçu pour les petits trajets urbains pépères, et considérant que je ne connaissais pas le chemin, me guidant à l’aide de mon smartphone…

Et bien je n’ai mis que 5 minutes de plus qu’en voiture !

Tour de Paris by night

Voilà, ça faisait longtemps que ça me turlupinais, c’est donc accompli : le tour de Paris by night à vélo, principalement par les maréchaux, une belle balade bien agréable qui me vaudra une bonne sieste !

paris_1_harmonie

paris_2_villette

paris_3_maillot

paris4_maillot

paris5_maillot

paris6_maillot

paris7_auteuil

paris8_garigliano

paris9_garigliano

paris10_choisy

paris11_bercy

paris12_porteDoree

paris13_coursVincennes

Comme chantait Dutronc :
Il est cinq heure, Paris s’éveille !
Il est cinq heures je n’ai pas j’ai sommeil !
(enfin si !)

Paris – Meaux – Paris

Invité à prendre le thé chez une amie… à Meaux, par un temps superbe, plutôt que m’ennuyer en train ou en voiture, pourquoi ne pas y aller en vélo !

C’était une gageure : je n’avais de ma vie jamais effectué un trajet aussi long, aussi fatigant, je suis ravi de l’avoir réussi, ça m’a prouvé que j’en étais capable, et forcément ça me donne envie de recommencer de telles balades…

Bien sûr des tas de cyclistes font cette sortie, en font de plus longues, mais rarement sur un Bullitt de pas loin de 30 kg !
La raideur de son cadre alu à vide n’était vraiment pas l’idéal pour le tronçon en terre caillouteuse du chemin de halage entre Claye-Souilly et Meaux, j’ai bien souffert ! Les Kojak n’étaient pas non plus les pneumatiques les plus indiqués, mais ils ont tenu le coup, pas de crevaison à déplorer, et sur l’asphalte ils restent des plus agréables.

J’avais emporté pour tenir le coup des bananes, une grande gourde d’eau et une bouteille de coca, plus la trousse à outils, deux chambres à air, ma pompe à pied et la chaine-lasso de l’antivol de cadre pour fixer mon vélo devant chez la copine.
Un panama sur la tête, chemise en lin, je détonnais bien parmi la majorité de « Raymond crampon » évoluant sur ce parcours !

Au retour, aux portes de Paris, exténué, sentant poindre de grosses crampes dans les mollets et les cuisses, je n’ai pas eu le courage de grimper jusqu’à la porte des Lilas, j’ai suivi le chemin de halage jusqu’à la porte de Pantin puis Jaurès et Père Lachaise où m’attendait la dernière côte jusqu’à Gambetta.

Bilan selon mon compteur :
• 105,5 km ;
• 5 h et 26 s de roulage, en ajoutant les pauses photo, sustentation, crampes… on arrive à environ 3h aller, 3 h retour ;
• vitesse moyenne 21,07 km/h, pas mal, meilleure que ma moyenne habituelle dans Paris, inférieure à 20 km/h ;
• vitesse maximale 49,42 km/h, il n’y en a pas eu souvent de telles pointes !

biporteur danois

Une brouette et un vélo Lego, un cutter, un pistolet à air chaud, de la super glue et quelques minutes plus tard, voici l’adorable petit biporteur qui manque au catalogue Lego !

biporteur Lego 1 biporteur Lego 2

Inspiré par le camarade Tom4, et après recherche sur internet, on trouve quelques autres créations sur le net, plutôt des triporteurs, par exemple cette chouette galerie…

Foire de Bièvres

Cette année, pour changer, je suis allé à la foire à la photo de Bièvres (chaque année le premier weekend de juin) avec un ami, non pas en voiture ou RER comme les années précédentes, mais en vélo.

Pour l’occasion j’ai allégé le Bullitt de sa cabine enfant, ne laissant que le plancher, une très bonne idée vu les dénivelés du trajet dont nous n’avions pas conscience !

Nous sommes passés par la très peu cyclamicale D906, entre les aménagements cyclables pensés par des types qui voudraient décourager les pratiquants qu’ils ne s’y prendraient pas autrement, les connexions avec la chaussée automobile mal foutues, les embouteillages… Et sa côte bien longue… Mais avec la récompense au bout du plateau, de la redescente vers Bièvres où j’ai pu battre mon record de vitesse en dépassant les 52 km/h sans même pédaler ! Merci l’inertie du Bullitt…

Au retour en sortant de Bièvres, nous avons pris une voie à travers la forêt, très raide et longue, j’ai bien cru devoir la finir à pieds. J’ai du utiliser jusqu’au premier rapport du Rohloff, ce qui ne m’était jamais arrivé, et je l’ai terminée à 7~8 km/h (pour comparaison, habituellement dans la côte du Père Lachaise avec le vélo et sa cabine totalisant près de 40 kg, je la grimpe en 8e rapport et termine vers 12 km/h).
En prime, merci le manque d’activité physique et une mauvaise gestion de mon effort, je me suis tapé une crampe au mollet une fois en haut, qui m’a laissé une petite douleur jusqu’à la maison.
Là encore, petit plaisir de la D906 dans le sens descendant avec encore une pointe à plus de 52 km/h, cette fois en pédalant sur le 14e rapport du Rohloff que je n’utilise quasiment jamais non plus.

En bas de cette descente, des malappris avaient abandonné un siège de bureau en plein milieu de la piste cyclable, nous avons fait une petite pause car mon camarade avec son fixie ne pouvait pas suivre.
Le reste du retour s’est fait tranquillement.

Au total, 43,5 km en moins de 2h30, sans la pluie que Météo France prévoyait, une balade-défi bien sympa qui nous laisse un très bon souvenir et un goût de revenez-y.
Et bien nous en a pris car, grâce à la crue de la Seine, la ligne de RER desservant Bièvres ne fonctionnait pas.

On sais déjà comment nous viendrons l’an prochain !

Pause en bas de la D906

(Je ne sais pas pourquoi Google persiste à sélectionner par défaut un autre trajet que celui que nous avons fait : le plus direct de 22,5 km en 1h31)