Il était une fois…

C’est l’histoire d’un type qui fait du vélo depuis tout petit, qui circule dans Paris depuis 2001, et qui avait dans un coin de sa tête une vieille envie de triporteur, comme ça, pour le plaisir, pour trimbaler tout et n’importe quoi, pour ne pas faire comme tout le monde, pour se prendre pour Darry Cowl, bref pour des raisons… peu raisonnables !

Quelques soirées de recherche assidue sur internet plus tard, je découvre le biporteur, qui ravit ma préférence sans le moindre doute.
En effet le triporteur a les désavantages du vélo sans les avantages car sa largeur l’empêche de se faufiler dans la circulation dense ou d’emprunter certaines pistes cyclables. Il est également lourd, lent et présente un certain risque de se renverser dans les virages pris pas assez lentement, du fait qu’il ne peut se pencher (à moins de soulever la roue extérieure et faire l’acrobate, ce qui n’est pas évident selon le modèle et son chargement).
Le biporteur, lui, n’est pas plus large qu’un vélo classique puisque c’est généralement son guidon qui est la partie la plus large, il est d’une masse raisonnable pas handicapante, il peut se pencher dans les virages comme n’importe quel autre vélo et conserve une capacité de chargement appréciable.

Arriva le coup de foudre : le modèle alors favori des coursiers, plus léger que ses concurrents grâce à son cadre en aluminium, doté d’une plate-forme nue équipable à l’envi, avec un design et une position de conduite plus sportive que « bon père de famille », proposé dans plein de couleurs sympathiques, conçu à Copenhague la capitale mondiale du bon vivre à vélo, nommé d’après un film mythique, il s’agit du Bullitt.

dessin technique Bullitt