Cette année, pour changer, je suis allé à la foire à la photo de Bièvres (chaque année le premier weekend de juin) avec un ami, non pas en voiture ou RER comme les années précédentes, mais en vélo.
Pour l’occasion j’ai allégé le Bullitt de sa cabine enfant, ne laissant que le plancher, une très bonne idée vu les dénivelés du trajet dont nous n’avions pas conscience !
Nous sommes passés par la très peu cyclamicale D906, entre les aménagements cyclables pensés par des types qui voudraient décourager les pratiquants qu’ils ne s’y prendraient pas autrement, les connexions avec la chaussée automobile mal foutues, les embouteillages… Et sa côte bien longue… Mais avec la récompense au bout du plateau, de la redescente vers Bièvres où j’ai pu battre mon record de vitesse en dépassant les 52 km/h sans même pédaler ! Merci l’inertie du Bullitt…
Au retour en sortant de Bièvres, nous avons pris une voie à travers la forêt, très raide et longue, j’ai bien cru devoir la finir à pieds. J’ai du utiliser jusqu’au premier rapport du Rohloff, ce qui ne m’était jamais arrivé, et je l’ai terminée à 7~8 km/h (pour comparaison, habituellement dans la côte du Père Lachaise avec le vélo et sa cabine totalisant près de 40 kg, je la grimpe en 8e rapport et termine vers 12 km/h).
En prime, merci le manque d’activité physique et une mauvaise gestion de mon effort, je me suis tapé une crampe au mollet une fois en haut, qui m’a laissé une petite douleur jusqu’à la maison.
Là encore, petit plaisir de la D906 dans le sens descendant avec encore une pointe à plus de 52 km/h, cette fois en pédalant sur le 14e rapport du Rohloff que je n’utilise quasiment jamais non plus.
En bas de cette descente, des malappris avaient abandonné un siège de bureau en plein milieu de la piste cyclable, nous avons fait une petite pause car mon camarade avec son fixie ne pouvait pas suivre.
Le reste du retour s’est fait tranquillement.
Au total, 43,5 km en moins de 2h30, sans la pluie que Météo France prévoyait, une balade-défi bien sympa qui nous laisse un très bon souvenir et un goût de revenez-y.
Et bien nous en a pris car, grâce à la crue de la Seine, la ligne de RER desservant Bièvres ne fonctionnait pas.
On sais déjà comment nous viendrons l’an prochain !
(Je ne sais pas pourquoi Google persiste à sélectionner par défaut un autre trajet que celui que nous avons fait : le plus direct de 22,5 km en 1h31)
Les plus sportifs parmi les français , ce sont les parisiens . Cela peut il s’expliquer par l’habitude qu’ils ont quotidiennement , de courir après le dernier métro ? Bravo . J’ai près de chez moi une pente goudronnée , je l’ai attaquée autrefois en démultipliée , j’ai calé quand la roue motrice a patiné . Tous les cyclistes interrogés et qui l’avait tentée ont calé eux aussi . Cordialement . (Cycliste de 5 à 25 ans , marcheur ensuite)
Cycliste de 5 à 25 ans, il est encore temps de s’y remettre !
Ça fait 15 ans que je grimpe la côte du Père Lachaise pour rentrer chez moi, et depuis 5 ans avec un vélo cargo, ça doit donner un peu d’entrainement, mais comparé à de « vraies » côtes comme celles de samedi, je manque singulièrement d’entrainement… Cela dit, je n’ai jamais eu l’esprit de compétition, donc ça ira bien comme ça. 😉
Je l’ai envisagé , mais je subis à 83 ans diverses contre indications . J’ai donné récemment mon vélo Terrot en tubes Vitus , cadre Divio . Un achat par mon père en 1947 . Une époque où le vélo cross sur machines de course affrontait les descentes rocheuses , la boue , la rivière . Souvent le vélo sur l’épaule dans les raidillons . JG
83 ans, en effet il est assez rare de pouvoir encore faire du vélo à un tel âge, Robert Marchand est une exception particulièrement exceptionnelle…
Au vu de votre participation sur galerie-photo, vous semblez encore bien vaillant, continuez comme ça !
JG à JB : à 10 km de mon domicile , un ancien de la même usine que moi , lui 84 ans , sur un vélo à 5000 euros ! avale 80 km dans 1 après midi , chaque semaine . C’est à lui que j’ai donné le vélo Terrot 1947 , il en avait envie . C’était fabriqué à Dijon , avec des tubes LMA , ancienne appellation de notre usine à Montbard . Si vous connaissez une publication sur R.Marchand , j’envisagerai de la lui offrir . Au cas où vous seriez tenté de rouler sur le chemin de halage du canal de Bourgogne , vous passez devant mon habitat . je vous présente cet ancien .