Invité à prendre le thé chez une amie… à Meaux, par un temps superbe, plutôt que m’ennuyer en train ou en voiture, pourquoi ne pas y aller en vélo !
C’était une gageure : je n’avais de ma vie jamais effectué un trajet aussi long, aussi fatigant, je suis ravi de l’avoir réussi, ça m’a prouvé que j’en étais capable, et forcément ça me donne envie de recommencer de telles balades…
Bien sûr des tas de cyclistes font cette sortie, en font de plus longues, mais rarement sur un Bullitt de pas loin de 30 kg !
La raideur de son cadre alu à vide n’était vraiment pas l’idéal pour le tronçon en terre caillouteuse du chemin de halage entre Claye-Souilly et Meaux, j’ai bien souffert ! Les Kojak n’étaient pas non plus les pneumatiques les plus indiqués, mais ils ont tenu le coup, pas de crevaison à déplorer, et sur l’asphalte ils restent des plus agréables.
J’avais emporté pour tenir le coup des bananes, une grande gourde d’eau et une bouteille de coca, plus la trousse à outils, deux chambres à air, ma pompe à pied et la chaine-lasso de l’antivol de cadre pour fixer mon vélo devant chez la copine.
Un panama sur la tête, chemise en lin, je détonnais bien parmi la majorité de « Raymond crampon » évoluant sur ce parcours !
Au retour, aux portes de Paris, exténué, sentant poindre de grosses crampes dans les mollets et les cuisses, je n’ai pas eu le courage de grimper jusqu’à la porte des Lilas, j’ai suivi le chemin de halage jusqu’à la porte de Pantin puis Jaurès et Père Lachaise où m’attendait la dernière côte jusqu’à Gambetta.
Bilan selon mon compteur :
• 105,5 km ;
• 5 h et 26 s de roulage, en ajoutant les pauses photo, sustentation, crampes… on arrive à environ 3h aller, 3 h retour ;
• vitesse moyenne 21,07 km/h, pas mal, meilleure que ma moyenne habituelle dans Paris, inférieure à 20 km/h ;
• vitesse maximale 49,42 km/h, il n’y en a pas eu souvent de telles pointes !