Mois : avril 2019
Est-ce bien raisonnable ?!
21 caisses de 15 kg (plus mes 61 kg personnels), trimballées sur pas loin de 2 km dans Paname, voilà c’est fait, mais on évitera de le refaire tant c’est pénible, dangereux, surtout à l’arrêt au feu lorsqu’on tente tant bien que mal de maintenir le cargo debout, et enfin mauvais pour le cargo qui n’est pas fait pour une telle masse et qui risque de se fissurer un peu partout sous le plateau !
Vélobus
Hier soir après l’école, nous étions place de la Réunion avec Mini qui faisait quelques tours.
Arrive Minie, l’amoureuse de Mini, avec son père ; elle veut aller chercher son vélo pour jouer avec Mini mais il est tard, je propose donc que ce matin elle vienne sur son vélo jusque chez nous (nous sommes à mi-chemin de leur trajet), et que nous allions ensemble à vélo à l’école, et sur la route comme des grands ! Minie est plutôt encore trottoir et manque d’assurance, mais elle est très enthousiasmée par l’idée.
Donc ce matin nous avons fait notre premier mini vélobus à quatre, moi faisant à Bullitt le serre-file / protecteur au milieu de la voie, pour le plus grand plaisir des deux petits aventuriers
Raoul Taburin
Adapté d’un album de Sempé, le film Raoul Taburin avec Édouard Baer et Benoit Poelvoorde, dans lequel on retrouve un Rolleiflex et un vélo, forcément ça donne envie…
SPD
Depuis quasiment les débuts du vélo existent des systèmes pour solidariser le pied et la pédale, dans le but d’avoir un pied toujours bien placé sur la pédale et faisant corps avec elle pour optimiser l’effort et améliorer la transmission de l’énergie au pédalier. Les premiers systèmes étaient constitués de sangles et de butées maintenant l’avant de la chaussure.
Cela a évolué vers des systèmes mécaniques plus complexes qu’on peut comparer aux systèmes de fixation de skis. Il existe deux systèmes particulièrement courants, conçus par Shimano, dont un destiné au VTT : le SPD (Shimano Pedaling Dynamics).
Il est constitué d’une part d’une plaquette de forme spécifique vissée sous la chaussure.
La chaussure est bien évidemment prévue pour recevoir cette plaquette : sa semelle plus épaisse contient une plaque métallique avec des trous filetés, plaque modérément mobile afin de permettre un positionnement fin de la plaquette et donc du pied par rapport à la pédale (position longitudinale et latérale, angle horizontal du pied).
Le réglage de cette position est essentiel, un mauvais positionnement pouvant entrainer des blessures aux articulations…
Remarquez que la plaquette est dans un renfoncement de la semelle afin de ne pas toucher le sol, cependant au fur et à mesure de l’usure de la semelle, la plaquette finira par affleurer et s’user par frottement. Elle rendra alors également la marche glissante et il sera alors hélas temps de jeter ces chaussures non ressemelables même si elles sont par ailleurs encore en bon état.
L’autre élément est la pédale, dotée d’une mâchoire à ressorts venant agripper cette plaquette, maintenant ainsi la chaussure dans une position précise et fixe.
L’accrochage se fait en coinçant la plaquette dans la partie avant et en appuyant du pied fortement vers le bas pour entrer en force l’arrière de la plaquette.
Le décrochage se fait en tordant le pied vers l’intérieur ou l’extérieur.
Lorsque la plaquette est neuve, elle peut être difficile à clipser et à décrocher, puis son usure rendra ces manœuvres de plus en plus faciles, jusqu’au jour où, trop usées, elles ne tiendront plus dans la mâchoire, il sera alors temps de les remplacer.
La pédale présentée est une « pure » SPD avec les mâchoires de fixation sur ses deux faces, mais il existe des pédales mixtes, soit avec une face SPD et l’autre face plate pour chaussure normale, soit des pédales avec une fixation SPD entourée d’un cadre d’appui permettant de les utiliser avec des chaussures non SPD.
Il y a une certaine habituation à acquérir à l’usage et il est de notoriété qu’aux débuts on oubliera quelques fois de déclipser des pédales ou on n’y arrivera pas à temps lors d’un arrêt, provoquant une chute généralement sans autre gravité qu’une blessure à l’amour propre ! Mais rapidement cela deviendra le fonctionnement normal et il paraitra bizarre de retourner sur des pédales plates.
Ce qui est agréable avec ce système, c’est d’avoir toujours le pied parfaitement positionné sur la pédale, de se sentir plus sûr en sachant qu’il ne risque pas de glisser et que notre force va être bien transmise au pédalier, bref cette sensation de faire corps avec son vélo.
Il permet aussi de moduler son effort dans les côtes en permettant de tirer le pied lorsque la manivelle remonte plutôt que de seulement appuyer sur la manivelle descendante. Quand on est un peu fatigué d’appuyer, ça sollicite d’autres muscles et permet de continuer en alternant des moments de poussage et des moments de tirage. Il parait que certains sont capables à la fois de pousser sur une jambe et tirer de l’autre, ce n’est pas mon cas mais je le vis très bien.