Mon tout premier vélo cargo

J’ai retrouvé une photo avec mon tout premier vélo-cargo !

Il s’agit d’un triporteur, et bien évidemment il était rouge ! La datation au carbone 14 indique un millésime ’73, ce qui ne nous rajeunit pas… Mais on y devine bien le signe avant-coureur d’une vocation qui aura mis 38 ans à se concrétiser… Dans la vie, il faut savoir prendre son temps et laisser mûrir les idées.

Et un sommier, un !

Après le matelas, en toute logique il me fallait un petit sommier d’occase pas cher.
La tête du vendeur quand je lui ai dit que j’étais en vélo ! Mais une fois qu’il a vu le sommier sanglé sur le plateau, il a tenu à en prendre une photo.

La vue depuis le poste de pilotage reste assez impressionnante…

Ikeavélo

Ou comment ajouter a spoonful of sugar à une corvée pour la transformer en moment de plaisir…

Ikea, si on achète du gros mobilier, il faut généralement louer une camionnette ou se faire livrer, le reste du temps, y aller en voiture malgré les aléas de la circulation est généralement… une perte de temps. Dans les meilleures conditions on met vingt cinq minutes pour faire Gambetta > Ikea Villiers-sur-Marne, mais cette durée peut facilement doubler ou tripler en cas d’embouteillage…

À vélo on sait combien de temps on va mettre (quinze kilomètres en environ quarante cinq minutes), il n’y a pas de mauvaise surprise, ça devient une simple balade de deux heures qui met en joie et en forme, surtout en ce mois de mai enfin ensoleillé !

Tout n’est pas parfait : je n’ai pas vu de stationnement dédié au vélo — au moins on peut s’attacher juste devant la porte à n’importe quel point fixe plutôt qu’à l’autre bout du parking —, et la barrière automatique de la sortie  est équipée d’un détecteur dans le sol, qui ne détecte évidemment pas les vélos ! Heureusement le Bullitt passe tout juste dessous.

Faire bonne impression

Quoi de mieux pour rapporter l’imprimante photo qu’un copain vient de s’offrir ?!

Le revendeur épaté a immortalisé l’ensemble sous tous les angles

Biniou

Ce matin en direction de l’aquarium du palais de la porte Dorée avec Raph’ et un copain, j’entends un biniou sur le terre-plein central.

Aussitôt je m’y arrête pour écouter quelques minutes le Breton à l’œuvre avec son biniou.

Encore un avantage de se déplacer en vélo (ou à pieds), car qui en voiture ou transport en commun se serait arrêté pour aller écouter un peu de musique ?

La bagnole selon André Gorz et Sempé

L’idéologie sociale de la bagnole : une analyse intéressante sur « la bagnole » par le philosophe André Gorz, datant de 1974, et hormis quelques traits un peu datés, cette réflexion semble étonnamment actuelle, ce qui montrerait que l’on a finalement peu évolué en quarante ans !

Selon le vieil adage, un dessin vaut mieux qu’un long discours, il est amusant de découvrir que, douze ans auparavant, Sempé a réalisé une série de dessins décrivant précisément le même phénomène !


Gorz en a-t-il été inspiré ? Mystère… Le ton n’est toutefois pas le même : tandis que l’artiste fait passer son idée avec la tendre légèreté qui caractérise son œuvre, le philosophe est plus militant et développe plus largement son argumentation.

Malgré les discours publicitaires des constructeurs affirmant que la voiture rend libre — difficile de ne pas les associer au tristement célèbre Arbeit macht frei —, les faits sont têtus et l’automobile s’avère définitivement un boulet qui transforme son propriétaire populaire en vache à lait captive, depuis le coût de son permis à l’ensemble des dépenses induites par la possession et l’usage du véhicule, surtout rapportées à ce si faible usage en ville (il stationne 95% du temps !).

Sempé illustre également que seul le riche bourgeois sait et/ou peut bénéficier du moyen de transport individuel le plus efficace, le prolo ayant toujours un train de retard, et depuis la « démocratisation » de l’auto, il s’agit à nouveau du vélo !

Sauf qu’il ne tient qu’à soi-même de sortir du cercle vicieux de la bagnole et se rendre compte combien le vélo est de loin le meilleur moyen de transport urbain.

Une petite anecdote personnelle illustrant, loin des idées reçues, la lenteur effective de l’automobile en milieu urbain :

J’ai récemment emmené la voiture de ma compagne à réviser chez son ami garagiste aux Pavillons-sous-Bois, à environ 13 km de notre quartier Gambetta.
En prenant l’autoroute A3 qui n’était pas encombrée, j’ai mis 30 minutes à l’aller.

Pour le retour, j’ai sorti mon vélo pliant de la voiture et suis reparti dessus.
Sachant qu’il n’a que deux vitesses : une pour démarrer ou grimper les côtes, et une vitesse de croisière qui plafonne sur le plat à environ 30 km/h (la limite est ma vitesse de pédalage, au-delà je m’essouffle), c’est clairement un vélo conçu pour les petits trajets urbains pépères, et considérant que je ne connaissais pas le chemin, me guidant à l’aide de mon smartphone…

Et bien je n’ai mis que 5 minutes de plus qu’en voiture !

Utopie dans une boite d’allumettes

Aujourd’hui, Estelle m’a rapporté de Londres cette petite boite d’allumettes rigolote :

Remplie vraiment à ras-bord de petits bouts de carton imprimé prédécoupés à assembler très simplement.

Moins de cinq minutes plus tard et voici en une charmante miniature pleine de vie toute l’histoire et l’univers du vélo !

Mignon tout plein, n’est-il pas !

Tour de Paris by night

Voilà, ça faisait longtemps que ça me turlupinais, c’est donc accompli : le tour de Paris by night à vélo, principalement par les maréchaux, une belle balade bien agréable qui me vaudra une bonne sieste !

paris_1_harmonie

paris_2_villette

paris_3_maillot

paris4_maillot

paris5_maillot

paris6_maillot

paris7_auteuil

paris8_garigliano

paris9_garigliano

paris10_choisy

paris11_bercy

paris12_porteDoree

paris13_coursVincennes

Comme chantait Dutronc :
Il est cinq heure, Paris s’éveille !
Il est cinq heures je n’ai pas j’ai sommeil !
(enfin si !)

Mes vélos sont signés

Après avoir vu de belles réalisations de macarons de vélo (headbadges en anglais), j’ai eu envie d’en avoir sur mes deux vélos, et qu’il représente mon logo professionnel tant qu’à faire.

J’avais bien vu des tutoriels de gravure chimique, mais ça me disait moyen de me lancer dans de telles techniques, le résultat ne me plaisait pas beaucoup.
En continuant à chercher, je suis tombé sur des forums de modélisme ferroviaire montrant les projets d’amateurs, friands de photo-découpe pour réaliser carrosseries comme infrastructures métalliques, grilles, pylônes… Et j’y ai surtout découvert un prestataire de photo-gravure / photo-découpe en République Tchèque abordable et rapide.

Étant graphiste, la préparation du fichier vectoriel de gravure en pdf n’a pas posé de difficulté sur Illustrator, et le vendeur m’a confirmé la faisabilité avant de lancer la réalisation. J’ai reçu après une semaine ma feuille découpée — on règle sa commande à la réception du résultat ! —, je n’ai eu plus qu’à dégraper les éléments, poncer les résidus des joints, courber ceux qui en avaient besoin en les appuyant sur un tube, et les coller sur les vélos à la super-glue.

Je suis en train de me préparer une version photo-découpée du logo Larry vs Harry pour mon Bullitt…

Le résultat est superbe, à la fois élégant et discret :

le jeanbaPliant 2.0 - vue du logo

jeanba logo sur l'avant du Bullitt

jeanba logo sur le tube de selle du Bullitt