Mon premier, mon dernier…

Rencontre impromptue ce matin avec mon premier Bullitt (le rouge et noir), dont l’histoire a déjà été relatée sur ce blog ici puis . Il poursuit aujourd’hui sa vie comme peintre en lettres et enseignes avec un type très sympa, et je la lui souhaite encore bien longue et heureuse !

2 réflexions au sujet de « Mon premier, mon dernier… »

  1. Bonjour Jean Ba et merci pour tous ces articles je profite de ce nouveau poste, pour poser une question qui me taraude depuis longtemps, J’ai longtemps hésité à acheter un Bullitt notamment pour transporter ma fille, bébé je n’ai pas osé et azujourd’hui elle a 3 ans et je voulais savoir jusqu’à quel âge vous pensez que c’est confortable, deuxieme petite question, habitué au vélo électrique croyez vous qu’un Bullitt mécanique en alfine 8 est suffisant? dans unville assez plate (Bordeaux)

    Merci infiniment pour tous vos conseils et vos articels je me suis pris au jeu et je suis remonté au fil des années

    Fabien

    1. Bonjour Fabien

      Sur le transport d’enfants, on peut dire que théoriquement on les transporte jusqu’à ce qu’ils soient en âge de rouler sur leur propre vélo, ce qui implique de les former à la circulation urbaine et ses dangers, sachant qu’un enfant n’aura pas la capacité à pleinement appréhender son environnement avant une certaine maturité.
      Mon fils a 11 ans, je le forme depuis ses 6~8 ans ; actuellement si on a le temps et que le trajet n’est pas trop long (1h max aller-retour dirais-je), il prendra son vélo, le reste du temps (la majorité) je le transporte sur le Bullitt, avec juste le siège enfant (celui pliant en faux cuir). Ça doit faire plusieurs années que je n’ai plus réinstallé la cabine enfant, je n’en utilise plus que les barres latérales qui forment des accoudoirs et qu’on ne peut pas acheter seules. Et il se couvre alors en adéquation avec la météo (manteau chaud, cape de pluie, gants…).

      Sur la question de l’intérêt de rouler sans assistance électrique, je roule à Bullitt mécanique depuis 2011, en n’étant absolument pas sportif et en étant resté bosser à domicile en indépendant durant 25 ans donc ultra sédentaire, en habitant vers Gambetta, l’une des collines de Paris (pas la plus haute mais pas la moindre non plus), et j’ai grimpé toutes les autres bien entendu.
      Bien sûr au début c’est sportif mais le corps s’adapte très bien si on est normalement constitué. Dans une ville plus plate, ça ne devrait donc pas poser de difficulté, ça sera même du plaisir…
      D’une manière générale je trouve que les gens se sous-estiment à croire qu’il faut absolument une assistance électrique, le marketing des VAE les confortant bien entendu dans ces fausses impressions. Certaines personnes auront vraiment besoin de l’assistance, mais ils sont clairement une faible partie de la population.

      Je ne connais pas l’Alfine 8, outre le nombre de rapports il faudrait étudier sa plage de développements, si le saut entre chaque rapport est important, si les rapports les plus courts permettent d’être à l’aise et souple au démarrage et en côte, et si les rapports les plus longs permettent de filer rapidement une fois lancé, bien que cette dernière question soit moins critique que les autres, surtout en ville où on passe beaucoup de temps à redémarrer (l’avantage du moyeu dans ces conditions étant qu’on peut rétrograder les rapports à l’arrêt sans devoir pédaler comme avec un dérailleur).
      Il faut avoir en tête également que l’on peut placer utilement la plage de développements du moyeu par le choix judicieux du plateau et du pignon, c’est pour cela qu’il est intéressant de se faire un tableur comparatif des développements de son vélo habituel (en repérant les rapports sur lesquels on a l’habitude de démarrer par exemple, ceux qu’on utilise le plus sur le plat ou les côtes…) et des développements possibles de la combinaison Alfine 8 / plateau / pignon / roue 26″ du Bullitt.
      Ne pas oublier qu’en cargo il convient de pédaler davantage en vélocité qu’en force, autrement dit à une vitesse donnée il vaut mieux mouliner un peu plus qu’à vélo normal que forcer et s’abîmer les articulations.

      Voilà, j’espère que ces réflexions t’aideront dans ton choix, mais le mieux reste encore de l’essayer pour te faire une vraie idée.

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