Tiroirs

J’ai profité d’une bonne occasion sur LeBonCoin pour compléter ma penderie, et faire un petit tour jusqu’à Versailles !

Google m’annonçait environ une heure trente de trajet aller, j’ai mis vingt minutes de moins, et au retour j’ai mis environ une heure malgré le poids. Faut dire que la descente depuis Ville d’Avray jusqu’au pont de Sèvres permet d’aller plutôt vite ! La remontée finale par Lafayette a été plutôt laborieuse malgré quelques pâtes de fruit ingérées au début du retour.

Pour les Stravistes, c’est ici

Go west ! samedi

C’est la luuu-teuu finaaaa-leuuu !
Enfin bref : c’est la dernière étape de ce voyage, retour à Paris en 133 km et pas mal de chaleur

Je me lève à 6h, il fait déjà assez chaud pour qu’il n’y ait pas la moindre rosée ou humidité sur ma tente ou mon vélo.
Rapidement parti, je suis l’Eure, m’égare en loupant une bifurcation vers le seul pont avant longtemps pour repasser vers la Seine, du coup rebrouchage de chemin. Ce pont, plutôt une passerelle piétons/vélos, surplombe une grosse double écluse assez longue pour des péniches porte-container !

Enfin dans la bonne direction pour un trajet principalement sur départementale, assez roulant sauf lors de quelques grosses côtes, sans grande surprise vu que je suis passé dans la région à l’aller.
Un peu avant Étrépagny, j’avise au loin une belle averse sous de gros nuages, heureusement ma longue ligne droite l’évite, je poursuis direction Gisors.

Approchant Cergy par une grosse départementale à 90 km/h pas du tout prévue pour les vélos, je dévale une pente à plus de 50 km/h lorsque j’aperçois sur la bande d’arrêt d’urgence sur laquelle je me cantonne, au niveau de la sortie d’une station service, trois miroirs dans leurs châssis métalliques de bien 40×60 cm, en partie brisés et éparpillés par terre avec des éclats sur quelques mètres !
Je parviens à éviter les deux premiers mais pas le dernier sur lequel je roule brutalement, me faisant une bonne frayeur de crever à cet endroit tout à fait dangereux, mais bonne surprise : il ne se passe rien !

Enfin je me retrouve dans de la rue bien banlieusarde puis parisienne, en terrain connu, et c’est l’arrivée au domicile, épuisé mais content à la fois d’être rentré et d’avoir réussi ce petit périple solitaire.

Ma peau exposée a bien bruni, mes pieds présentent un curieux bronzage « Shimano » qui fera jaser à n’en pas douter !

Au total plus de 620 km en six jours avec un vélo chargement compris de 35 kg, près de 4000 m de dénivelé grimpé dans une région « non montagneuse », une vitesse moyenne entre 18 et 20 km/h à part ce mercredi farci de côtes où ma moyenne est tombée vers 15 km/h. De quoi être satisfait.

Cette dernière étape est sur Strava

Go west ! dimanche

Après une nuit un peu courte, l’excitation m’ayant empêché de m’endormir tôt, lever vers 6h, douche rapide, petit dej expédié et me voilà parti !

Le vent d’ouest est léger mais la fraicheur du matin est idéale, dis-je à mes orteils dont l’opinion diffère, je file toutefois allègrement dans un Paris très tranquille à cette heure et passe rapidement la porte de Clichy vers de la banlieue banale jusqu’à la Frette où je rejoins la Seine.

À Conflans je remonte vers Cergy et tombe sur ma première surprise pittoresque : l’étonnante passerelle de l’Axe majeur, grand barreau minimaliste rouge vif au sein de la verdure, un petit air japonais.
Elle se termine par une côte piétonne impraticable à vélo qui m’oblige à quelques lacets. À sa suite, je découvre l’austère et désertique tour Belvédère.

Plus tard j’arrive enfin dans la vraie campagne du Vexin en direction de Gisors, les champs et bosquets défilent malgré le vent toujours de face.
Après Forges-les-Eaux je rejoins la véloroute, établie sur une ancienne voie ferrée, parsemée de quelques vestiges de signalisation, d’anciennes gares et de maisons de garde-barrière.
Outre la température très agréable à l’ombre des arbres, c’est le calme absolu entouré des oiseaux et insectes sans aucun véhicule motorisé et très peu de promeneurs à pieds comme à vélo à cette époque de l’année. La platitude de la voie et son revêtement récent bien lisse permettent de rouler à bon rythme sans efforts démesurés. Très ombragée, trop peut-être, on peut lui reprocher d’isoler en grande partie du paysage alentour et une certaine monotonie.
Cette voie aisée et apaisée m’a quand même permis de tenir le coup jusqu’à mon arrivée sur la plage de Dieppe malgré le vent de plus en plus fort au fur et à mesure que je me rapproche de la côte.

Épuisé mais ravi !
Je l’ai fait !
C’est le plus long trajet à vélo que j’ai effectué de ma vie, sur un Bullitt un peu chargé et vent de face tout du long !
180 km en environ 9h30, plus le temps d’aller au camping…

Les prolongateurs ont été une vraie bénédiction, même si la position tire un peu sur mon épaule gauche, c’est infiniment meilleur pour mes poignets et avant-bras.

Un petit tour avant de rejoindre le camping de la Source par un chemin le plus direct mais bucoliquement difficile pour l’encombrant Bullitt et ses pneus slicks ; par la suite je veillerai à rester sur la route…

Le camping est souvent l’occasion de croiser des gens sympathiques.
Ce soir ma voisine de pelouse est une Munichoise qui tracte derrière son VAE une caravane !
Cette curieuse caravane pour vélo au design malin comporte deux parties dont une pivote pour se rabattre sur la seconde et réduire sa longueur lors des déplacements.
Elle reste lourde, rendant laborieuse l’ascension de côtes et limitant la longueur des trajets, m’explique la jeune femme, d’autant qu’elle ne voyage pas seule, accompagnée de son chat et ses deux lapins !

Après une bonne douche, une pizza et une bière fraiche bien méritées, le soir tombe et moi de sommeil.
Demain sera consacré à visiter la ville et me reposer.

Pour les amateurs de trace, voici l’activité sur Strava

Copenhagenizing Paris

Paris, ville la plus cyclable du monde d’ici 2020 !

C’est ce à quoi prétend parvenir Anne Hidalgo, un enthousiasme douché par le spécialiste Mikael Colville-Andersen dans cet article de son blog : Copenhagenizing Paris :

« Paris has declared that it aims to be the world’s best bicycle city in the world by 2020. This is simply not possible with the current sub-standard understanding of Best Practice infrastructure. The current Mayor Anne Hildalgo, has some good ideas, which we’ve reviewed here, but until the City understands the basics of bicycle infrastructure,  not much is going to happen. »

S’il pouvait être entendu…

Multimodalité

La multimodalité est la combinaison de différents moyens de transport pour se déplacer d’un endroit à un autre, en bénéficiant des avantages de chacun.

Et pour cela, le vélo pliant est le roi !

multimodalité