Go west ! mardi

Réveil tôt couvert de rosée, c’est le départ pour Fécamp

Mon trajet de 86 km alterne campagne et villages côtiers bordés de bonnes descentes et montées, avec toujours ce fort vent de face mais dans une agréable fraicheur sous un ciel plutôt voilé… Une partie sur la véloroute du Lin, je croise également la centrale nucléaire de Paluel et, sur une petite route dans les bois survient ma première crevaison du voyage. Une formalité ! En 4h30 je parviens à destination.

J’arrive par le port de Fécamp sous un léger crachin qui ne dure pas. Je passe jeter un œil à la plage avant de monter au camping par le chemin le plus court mais aussi le plus raide ! Le camping est à flanc de colline face à la mer, la vue est imprenable.

Fécamp parait plus populaire que Dieppe avec des maisons plus basses, plus « ouvrières » et souvent en moins bon état, le contraste est fort avec l’exubérant palais de la Bénédictine, bâtisse néo-gothique et néo-renaissance, expression de la vanité typique du nouveau bourgeois du XIXe siècle ayant fait fortune… À côté de cela je remarque des enseignes assez graphiques comme celle d’un bar, de la Croix Rouge ou d’une fondation caritative. Il y a aussi cette petite maison aux délirantes gouttières qui doivent bien se faire entendre les jours de pluie !

Je n’ai pas manqué la somptueuse abbatiale de la Sainte-Trinité à l’intérieur vertigineux tout blanc, le raffinement de ses détails sculptés et sa fascinante horloge astronomique à marées du XVIIe siècle !

Enfin un dernier tour sur le port et la jetée.

Je savais que la météo annonçait un épisode pluvieux au cours de mon voyage, il m’attendait à la sortie du resto, évidemment ma cape de pluie était restée au camping, je suis donc rentré trempé comme une soupe ! Aux premières loges pour le spectacle diluvien de la pluie battante sous les assauts furieux du vent dans le brouhaha des vagues au pied de la butte jusqu’à deux heures du matin, ma tente est restée stoïque, telle le roseau de la fable, elle ploie mais ne rompt pas. J’étais au sec dans mon duvet comme dans un petit cocon.
Le lendemain c’est la bâche de la caisse du Bullitt qui montrait son étanchéité !

Pour les zamateurs de trace, c’est sur Strava

 

Qu'en pensez-vous ?

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.