Nouvelle caisse

Cette caisse est plébiscitée par de nombreux utilisateurs de Bullitt car elle est solide, légère, très abordable et aux dimensions de la plateforme du Bullitt.

Il s’agit d’un bac à béton de 90 litres que l’on trouve pour une quinzaine d’euros chez différents revendeurs en ligne, et peut-être dans quelques grandes surfaces de bricolage.

Son complément idéal est la housse anti-pluie pour sac-à-dos de 70-100 litres que vend Décathlon pour une dizaine d’euros. Elle est suffisamment ample pour permettre d’abriter le chargement même s’il est plus haut que la caisse.

Que demander de plus !

Les bons outils pour mes pieds

Depuis 3 ans que je travaille chez Olvo, j’ai du m’équiper de chaussures SPD pour toute l’année et tous les temps.
La particularité en tant que livreur à vélo-cargo est qu’on passe une part non négligeable de notre temps à… marcher !
En effet, à l’entrepôt on va chercher des marchandises et les charger dans le vélo, puis à chaque point de livraison on va devoir porter les marchandises jusqu’au destinataire, notamment monter et descendre des tas d’étages dans des immeubles parfois sans ascenseur.

En conséquence : oubliez les chaussures de compétition avec juste quelques patins à l’avant et l’arrière et des tiges de semelle ultra rigides, il faut de la stabilité, un bon contact bien antidérapant avec le sol, de la souplesse pour pouvoir marcher normalement, parcourir des escaliers sans pénibilité ajoutée et sans risquer de se casser la figure.
De plus les petits patins des chaussures de compétition pas faites pour marcher vont s’user très vite ; toutes ces chaussures — comme toutes les chaussures de sport à semelle plastique moulée — ne sont pas ressemelables, et donc sont bonnes à jeter lorsque la semelle est trop usée.
Il faut donc choisir des semelles qui vont tenir le plus longtemps possible.

Il est à noter que les chaussures de vélo taillent en général petit et qu’il vaut mieux prendre la taille au-dessus de la sienne.

Ensuite il y a l’adéquation avec la météo. Chaleur, froid, intempéries, rien ne doit nous arrêter et il nous faut donc plusieurs paires de chaussures adaptées à ces situations. Je me suis ainsi équipé au fil des saisons et j’ai aujourd’hui cinq paire de chaussures qui me conviennent bien.

Comme j’ai débuté à la fin de l’hiver, la première paire que j’ai achetée sont des Shimano SH-MW7, un modèle anti-pluie en GoreTex et doublé en polaire, dotées d’un laçage Boa avec une molette enroulant un cordon. La molette a une position enfoncée pour enrouler le cordon, et une position écartée qui libère le cordon pour l’ouverture.
Le laçage est recouvert par un rabat avec micro-velcro, la partie montante est en néoprène fermée par languette micro-velcro qui a l’usage se décroche facilement, mais ça n’est pas gênant même sous la pluie.
D’ailleurs elles résistent très bien même après plusieurs heures sous une pluie battante, les seules infiltrations pouvant venir du haut par capillarité si mes chaussettes prennent l’eau.
En prenant une taille supérieure, je peux les porter avec de bonnes chaussettes de laine épaisse, même au plus froid de l’hiver je ne me gèle pas trop les orteils.
Le risque est surtout de trop transpirer s’il ne fait pas assez froid !
Elles ont également une bonne surface de semelle avec des crampons pas trop prononcés, une semelle fournie par Michelin.

La seconde paire que j’ai achetée sont des Giro Rumble VR, qui ressemblent plus à des tennis classiques, noires avec des lacets oranges vif. Confortables, un peu souples et bien aérées, elles conviennent bien à la mi-saison lorsqu’il fait bon et pas encore trop chaud. La semelle résiste étonnamment bien considérant la souplesse de sa matière.

Puis j’ai acheté une première paire de NorthWave Outcross 2, pour une météo moins clémente mais pas encore trop froide. Elles sont fermées par trois sangles velcros. Plutôt étroites, elles requièrent une pointure supérieure. La très bonne semelle est également fournie par Michelin et convient parfaitement à mon usage. Assez résistantes à la pluie mais pas totalement, et pas si chaudes que ça lorsque la température baisse, elles sont très bien pour la mi-saison.

C’est pour cela que j’ai ajouté plus tard des NorthWave Outcross Plus GTX, qui sont quasiment les mêmes mais complétées d’une couche GoreTex, qui résistent encore mieux à la pluie et sont un peu plus chaudes.
Celles-ci sont fermées par deux sangles et un système à cordon et molette concurrent du Boa qu’on trouve chez Shimano, mais un peu moins ergonomique : elles ont un petit levier pour relâcher le cordon, levier qui peut parfois s’accrocher et donc le cordon parfois se desserre.
Elles constituent un bon intermédiaire entre les Outcross et les MW7 et je les mets une bonne partie de l’hiver jusqu’au début du printemps, c’est vraiment ma paire favorite pour ces périodes.

Enfin pour l’été lorsque la canicule s’installe, des chaussures couvertes deviennent vraiment pénibles, j’ai donc fini par craquer pour des sandales SPD. Après quelques recherches, je me suis aperçu que c’est un marché de niche avec très peu de modèles proposés et parmi ceux découverts sur internet, peu sont encore disponibles. Les seules qu’on trouve facilement sont les Shimano SH-SD500. Elles ressemblent à des sandales de randonnée, très larges autour du pied pour protéger notamment les orteils, avec des sangles plastiques doublées néoprène assez confortables. La semelle intérieure est en plastique et malheureusement n’absorbe pas la transpiration comme le ferait une semelle en cuir, je me retrouve vite avec le pied en nage, sensation peu agréable, et c’est là son principal défaut.
La semelle dessous a une bonne surface d’appui comparable à mes autres chaussures, rien à redire là-dessus.
En tout cas je fais des jaloux parmi mes collègues qui n’osent pourtant pas sauter le pas à cause de leurs préjugés esthétiques sur les sandales ; comme ils ont tort !

Une dernière réflexion : lorsqu’il arrive qu’il pleuve très fort et toute la journée, il est alors nécessaire de pouvoir se changer entièrement lors de la pause déjeuner et pouvoir redémarrer avec des vêtements secs, ce qui, idéalement, inclue les chaussures.

C’est dans cette optique que je me suis commandé cet hiver une seconde paire d’Outcross Plus GTX, un nouveau modèle entièrement serré par laçage à molette.
Je n’ai pas eu de chance, cette paire souffrait d’une mauvaise fabrication, certains crochets en plastique du laçage étaient mal cousus et l’un d’entre eux s’est déchiré au bout de quinze jours !
Je les ai retournées mais le revendeur n’en avait plus en stock. Je vais donc devoir attendre l’hiver prochain pour me racheter une paire, en espérant que la mauvaise qualité de fabrication ne fut qu’un accident ponctuel et pas une baisse globale de qualité chez NorthWave.

Erreur de casting

Ma jante ZTR Crest achetée il y a même pas un an et après à la louche 4000 bornes, est morte : paroi interne fendue longitudinalement au centre sur une bonne portion.

Je m’en suis rendu compte en changeant mon pneu qui, je croyais, avait une crevaison lente.

Mauvaise qualité ? Tension trop forte du rayonnage (j’écarte le trop faible car mon rayonnage était plutôt très tendu) ? Pression trop forte (généralement je gonfle à 3~3,5 bars) ? Un peu de tout ça ? Mystère…
Ma précédente jante était décédée de la même manière, mais après 7~8 ans et 18 500 km.

Du coup je ne vais même pas monter la seconde Crest que j’avais achetée comme jante de remplacement — je la revendrai à qui voudra —, je me suis commandé chez Ginkgo une jante AlexRims MD25 qui, je l’espère, devrait mieux résister.

Jante avant

Reçu de chez Ginkgo ma jante 20 pouces Kinlin TL21 tubeless ready et un Schwalbe G One Speed Evo pour compléter mon Bullitt en tubeless.
Elle a le bon goût d’avoir le même ERD que ma précédente jante, ainsi je peux réutiliser mes rayons.

Il y a un ou deux weekends, je m’attèle au montage de la jante, ce n’est pas ma première, je commence à avoir le truc, ça me prend tout de même un après-midi et une soirée pour obtenir un rayonnage correct, tendu, homogène et sans voile ni saut (validé par le mécano de mon taf).

Je monte le Schwalbe G One Speed 40-406 ainsi que le fond de jante tubeless Tune, avec une chambre, et roule comme ça une bonne semaine histoire de le mettre en condition, vérifier le rayonnage et tout.

J’avais emporté au taf ce qu’il fallait dans le Bullitt et en fin d’après-midi, finissant un peu tôt, je décidais de passer à l’acte :
• dépose de la roue avant, dégonflage, sortie d’un flanc du pneu et retrait de la chambre à air
• montage de la valve tubeless
• gonflage au max du réservoir de ma Joe Blow Booster (11 bars)
• secouage du bidon de Stan’s Race et versement d’une bonne lampée dans le pneu
• remontage du flanc du pneu, l’autre flanc n’est pas collé contre la paroi de jante
• connexion de la pompe, ouverture de la vanne
• le pneu se gonfle impeccablement, aucune fuite d’air, à peine quelques goûtes de préventif sur le flanc, peut-être arrivées là au moment du versement et remontage du pneu, par contre aucun claquement audible du pneu.
• contrôle de la pression du pneu : on est tout de même directement à 5 bars, alors qu’avec le gros 54-559 arrière, j’obtiens à peine la moitié (normal me direz-vous, et vous avez raison).

Je suis rentré ce soir sans souci, ça tape un peu avec les 5 bars (quasi la pression max du pneu), je verrai demain matin si ça a bougé.
Par la suite je tournerai sans doute plutôt vers les 3~4 bars max.

Quant à la roue arrière, ça tient toujours tellement bien que je ne me souviens plus quand j’ai du remettre un peu de pression.

Mort de chez mort

Ce soir au moment de rentrer du taf, je découvre mon pneu avant à plat. Je rustine et regonfle, puis au moment de partir, je découvre que mon pneu est en train de rendre l’âme : le flanc part en miettes et une hernie se forme. Le Kojak date a priori de 2012, il a connu mon premier Bullitt et a probablement pas loin de 20 000 km. Pas mal pour un pneu que certains ne trouvent pas assez résistant !

Du coup pour pouvoir repartir demain matin, j’ai piqué un Marathon Racer sur le vélo de mon fils !

Bilan des 20 000

L’occasion de faire un petit point sur l’évolution de mon vélo favori.

Tout d’abord il a eu pour fêter ses 10 000 km un polissage qui ne laisse personne indifférent.
Que j’ai refait durant le premier confinement car sans vernis, la surface se dépolit avec le temps…
La première fois ça m’a pris une semaine de travail !
La seconde fois quelques heures (hors démontage/remontage des composants).

Notez un des deux anneaux d’ancrage ajoutés à l’avant, ils proviennent du rayon spéléologie du Vieux Campeur et s’avèrent très utiles pour fixer de gros chargements

Le garde-boue a changé pour un en inox arrondi, plus efficace que la lame plate précédente et assorti au garde-boue arrière, j’en parle plus bas.
Les freins ont également été remplacés par des versions à quatre pistons toujours de chez Magura, ça fonctionne impec, rien à redire.
Disques toujours 203 mm à l’avant et passage à 180 mm à l’arrière.
L’éclairage SON sur moyeu-dynamo de la marque, toujours aussi fiable.

La transmission à courroie reste inégalée, il faut juste penser à la laver une ou deux fois par an (seau d’eau + M. Propre, brosse à dent, cure-dent pour les creux des poulies, truc de maniaque)
Les pédales plates ont laissé la place à des pédales auto depuis bientôt deux ans que je travaille chez Olvo où c’est la norme. Une fois habitué on a du mal à s’en passer : le pied toujours bien positionné, l’effort mieux transmis, la possibilité de pousser ou de tirer pour faire varier l’effort et améliorer l’endurance…
Il n’y a que l’esthétique des chaussures qui me débecte mais bon… Je doute de convaincre Heschung de me faire des Gingko SPD et ce qui prétend exister par ailleurs comme chaussures SPD « de ville » n’est qu’une triste plaisanterie.

Le garde-boue arrière précédent, une lame d’alu, s’est brisé au niveau du pontet entre les haubans, je l’ai remplacé par un Berthoud inox, très joli mais affreusement sensible aux coups, le moindre choc se traduit par un poc (ici je me suis pris un de mes élèves qui m’a chuté dessus lors d’une sortie).
Ces bosses sont récupérables façon carrossier : il faut se fabriquer une cale concave sur laquelle poser le garde-boue et un bloc convexe avec lequel marteler délicatement l’intérieur de la tôle pour repousser les bosses et retrouver avec plus ou moins de réussite la forme d’origine…

La jante arrière ayant rendu l’âme au bout de 18 500 km, j’ai remonté — moi-même ! — une jante Stan’s Notube ZTR Crest achetée à vil prix en déstockage, et je viens de remonter en tubeless le Compass Rat Trap Pass que j’avais déjà utilisé vers 2016-2018. Ça marche impec, pas de regonflage depuis un mois et ce gros boudin hors de prix est vraiment remarquable de dynamisme et de confort !
La jante avant fera aussi l’objet d’une mise à jour tubeless ultérieurement.

Le Rohloff, tout a déjà été dit, c’est le top.
J’ai juste changé en même temps que la jante un joint papier côté commande du moyeu pour faire cesser une fuite, rien de compliqué.
Sinon l’entretien se résume habituellement à une vidange annuelle qui prend une demie-heure.
La deutsche Qualität n’est pas usurpée.

La plateforme est passé en mode ultra-léger avec la bâche tendue Fahrer Deck, à laquelle j’ai ajouté une petite tôle pour combler l’espace entre le haut de la bâche et le tube de fourche. Elle ne se détend pas, la conception ingénieuse est d’une grande simplicité, ce qui signe un bon design.

J’ai également fabriqué avec de la bâche étanche enduite PU récupérée au taf une paire de sacoches d’un bon volume pour l’arrière de la plateforme.
Pas parfaites, les « soudures » au fer à repasser ne tiennent pas forcément très bien, j’ai du ajouter après-coup quelques coutures de renforcement, mais elles font le job pour un coût insignifiant.

Enfin j’ai changé le cintre pour un modèle non relevé et avec davantage de recul des poignées (pas un moustache mais presque), monté sur une potence la plus courte possible et horizontale (la précédente était montante), allié à de nouvelles poignées ergonomiques cette fois-ci gainées de cuir (les précédentes en liège ont tenu 10 000 km, celles-ci après la même durée et davantage de distance sont impeccables), cela me procure une position de conduite un peu moins redressée qu’avant, parfaitement adaptée à ma taille (1m65) et très confortable, notamment pour mes poignets sujets à la tendinite.

Notez le petit bricolage sur la poignée du Rohloff avec des raccords coudés de frein V-brake pour placer les gaines des câbles parallèles au cintre, un peu plus pratique pour les gros chargements.

Terminons avec le remplacement de la Brooks B17 que je trouvais trop large (elle me donnait des douleurs à l’intérieure de la cuisse droite) par une Berthoud Galibier plus sportive et à laquelle mon séant s’est bien adapté, et réciproquement ! Elle était noire, les assauts du temps l’ont éclaircie.

Voilà, que conclure ?

Et bien ce vélo me ravit toujours autant, je suis on ne peut plus à l’aise dessus, je fais corps avec lui, il est beau, fringant, redoutable dans la circulation, une certaine idée de la perfection ; il remet en question même l’adage qui veut que le nombre N idéal de vélos serait N+1 tant il est un véhicule fantastique auprès duquel on ne ressent tout simplement pas le besoin d’un autre, bref il est à mon avis le véhicule urbain par excellence.

Allez, rendez-vous dans 10 000 km !

18500

C’est le kilométrage de ma jante arrière DT Swiss X450 qui vient de rendre l’âme, fissurée sur toute la longueur de son fond !

Profitant d’une liquidation de stock chez un assembleur de roues pros, je vais tenter une ZTR Crest pas chère, dans l’idée de repasser au tubeless avec une jante faite pour.

SPD

Depuis quasiment les débuts du vélo existent des systèmes pour solidariser le pied et la pédale, dans le but d’avoir un pied toujours bien placé sur la pédale et faisant corps avec elle pour optimiser l’effort et améliorer la transmission de l’énergie au pédalier. Les premiers systèmes étaient constitués de sangles et de butées maintenant l’avant de la chaussure.

Cela a évolué vers des systèmes mécaniques plus complexes qu’on peut comparer aux systèmes de fixation de skis. Il existe deux systèmes particulièrement courants, conçus par Shimano, dont un destiné au VTT : le SPD (Shimano Pedaling Dynamics).

Il est constitué d’une part d’une plaquette de forme spécifique vissée sous la chaussure.
La chaussure est bien évidemment prévue pour recevoir cette plaquette : sa semelle plus épaisse contient une plaque métallique avec des trous filetés, plaque modérément mobile afin de permettre un positionnement fin de la plaquette et donc du pied par rapport à la pédale (position longitudinale et latérale, angle horizontal du pied).
Le réglage de cette position est essentiel, un mauvais positionnement pouvant entrainer des blessures aux articulations…
Remarquez que la plaquette est dans un renfoncement de la semelle afin de ne pas toucher le sol, cependant au fur et à mesure de l’usure de la semelle, la plaquette finira par affleurer et s’user par frottement. Elle rendra alors également la marche glissante et il sera alors hélas temps de jeter ces chaussures non ressemelables même si elles sont par ailleurs encore en bon état.

L’autre élément est la pédale, dotée d’une mâchoire à ressorts venant agripper cette plaquette, maintenant ainsi la chaussure dans une position précise et fixe.
L’accrochage se fait en coinçant la plaquette dans la partie avant et en appuyant du pied fortement vers le bas pour entrer en force l’arrière de la plaquette.
Le décrochage se fait en tordant le pied vers l’intérieur ou l’extérieur.
Lorsque la plaquette est neuve, elle peut être difficile à clipser et à décrocher, puis son usure rendra ces manœuvres de plus en plus faciles, jusqu’au jour où, trop usées, elles ne tiendront plus dans la mâchoire, il sera alors temps de les remplacer.

La pédale présentée est une « pure » SPD avec les mâchoires de fixation sur ses deux faces, mais il existe des pédales mixtes, soit avec une face SPD et l’autre face plate pour chaussure normale, soit des pédales avec une fixation SPD entourée d’un cadre d’appui permettant de les utiliser avec des chaussures non SPD.

Il y a une certaine habituation à acquérir à l’usage et il est de notoriété qu’aux débuts on oubliera quelques fois de déclipser des pédales ou on n’y arrivera pas à temps lors d’un arrêt, provoquant une chute généralement sans autre gravité qu’une blessure à l’amour propre ! Mais rapidement cela deviendra le fonctionnement normal et il paraitra bizarre de retourner sur des pédales plates.

Ce qui est agréable avec ce système, c’est d’avoir toujours le pied parfaitement positionné sur la pédale, de se sentir plus sûr en sachant qu’il ne risque pas de glisser et que notre force va être bien transmise au pédalier, bref cette sensation de faire corps avec son vélo.
Il permet aussi de moduler son effort dans les côtes en permettant de tirer le pied lorsque la manivelle remonte plutôt que de seulement appuyer sur la manivelle descendante. Quand on est un peu fatigué d’appuyer, ça sollicite d’autres muscles et permet de continuer en alternant des moments de poussage et des moments de tirage. Il parait que certains sont capables à la fois de pousser sur une jambe et tirer de l’autre, ce n’est pas mon cas mais je le vis très bien.