Le pliant 2.0

M’être fait voler mon premier Bullitt a donné ceci.
Aussi, m’être fait voler mon pliant m’amène tout naturellement à mon nouveau pliant, encore plus beau !

Cette fois, j’ai trouvé un kit cadre en carbone fabriqué en Chine par Baolija, qu’on retrouve commercialisé par plusieurs marques généralement haut de gamme, dont ce Lios Nano « anglais » et ce Bizobike Carbon N7 « belge »…

jeanbaPliant2 - la porte chinoise

Les composants de mon précédent pliant étaient très satisfaisants et ma philosophie quant à ce type de vélo n’ayant pas changé, j’ai repris pour la plupart quasiment les mêmes :

Roues 20 pouces assemblées par Gingko :

  • Jantes Kinlin Nb-R 406, 32 trous
  • Rayons Sapim Laser
  • Pneus Durano 28-406 souples et chambres à air Schwalbe
  • À l’avant : moyeu-dynamo Shutter Precision SD-8
  • À l’arrière : moyeu SRAM Automatix version à disque anodisé noir, avec un pignon Gates CDC 20 dents
  • Disques de frein Magura Storm SL
  • Roues sécurisées par des écrous Anti-Vandale

Transmission à courroie Gates :

  • Boitier de pédalier excentrique Trickstuff Exzentriker
  • Pédalier Shimano Alfine
  • Plateau Gates CDC 60 dents
  • Boulons de plateau Carbocage
  • Courroie Gates CDC 113 dents
  • Pédales amovibles Wellgo QRD2 M111

Direction :

  • Colonne de direction à taille fixe de 31,5 cm
  • Cintre BLB Rainbow bar 44 cm
  • Poignées ergonomiques gainées cuir Ergon GP1

Assise :

  • Tige de selle alu KCNC Lite Wing 550 x 33,9 mm
  • Selle Berthoud Galibier

Éclairage :

  • SON Edelux à l’avant
  • Busch & Müller Seculite Plus à l’arrière

Pour finir :

  • Garde-boue alu anodisés Contec
  • Support Klickfix pour mon panier Rixen Kaul à l’avant du guidon
  • Compteur Sigma monté sur une platine faite maison
  • La touche finale : mon logo en maillechort photo-découpé collé à l’avant du cadre

L’ensemble pèse environ 9,3 kg, ce qui est très léger pour un vélo pliant !

Ce vélo est très dynamique, fringuant serait-on tenté de dire.
On pourrait reprocher à la transmission 2 vitesses de plafonner alors que la légèreté du vélo invite à aller toujours plus vite. C’est un choix qui reste bien adapté à la ville et aux petits déplacements, même si finalement je tiens une moyenne plus élevé avec le Bullitt quatre fois plus lourd !Et puis ce qui donne du plaisir et des sensations à le piloter, comme avec n’importe quel véhicule, ce n’est pas la vitesse de pointe mais l’accélération, et là on est servi !

le jeanbaPliant 2.0

Quelques réflexions techniques :

Le fabricant du cadre m’avait proposé de le peindre à la couleur que je voulais, mais au lieu du violet bordeaux chic RAL 4004 commandé, j’ai reçu un cadre et une fourche fuchsia foncé bien kitsch RAL 4006 ! Donc un conseil : en dehors de teintes basiques type blanc ou noir, il vaut mieux sous-traiter près de chez soi avec un moyen de contrôler le travail, d’autant qu’il est très laborieux et pénible d’obtenir des réponses claires et précises à des questions techniques avec ces Chinois.

Le cadre a enfin été repeint à la bonne teinte par ABdécoMétal, et je les en remercie !

Les passages internes de gaine ne sont que des trous dans le cadre, sans tube guide, et ça pose un souci au niveau du tube de selle car les câbles ou durites se retrouvent en plein milieu du passage !
Il m’a fallu les plaquer dans des renfoncements des flancs du tube horizontal à l’aide d’adhésif solide en alu pour chaudière.

Les trous taraudés sur la fourche pour le montage de l’étrier de frein sont peu profonds et requièrent des vis plus courte que la normale, il faut faire attention à cela et ne pas forcer au serrage si on est au fond sous peine d’endommager les pas de vis.

Le cintre carbone fourni fait 64 cm de large, c’est bien trop pour un pliant, et trop droit pour mon poignet sujet aux tendinites.
Le cintre courbé BLB plus étroit avec les poignées ergonomiques épargne mes articulations tout en me permettant de me faufiler encore mieux dans la circulation.

La tige de selle en carbone fournie est une idée encore plus mauvaise !
Autant sur un vélo non pliant c’est généralement très bien, autant sur un pliant qui va être souvent plié et déplié, dont la tige de selle va tout aussi souvent être serrée, desserrée, montée et descendue, et va dont très travailler, ce n’est vraiment pas le bon matériau. D’autant plus qu’étant parfaitement lisse, elle demande un serrage plutôt fort pour ne pas descendre pendant qu’on est assis dessus. Résultat : la tige s’est rapidement et sévèrement rayée, et en quelques semaines d’utilisation a commencé à montrer des signes superficiels de délamination à un endroit au niveau du serrage.
Dernier défaut : elle n’est pas graduée, ce qui rend plus laborieuse la remontée de la selle à la bonne hauteur.
La tige KCNC qui la remplace est très bien réalisée, légère et solide, couverte de fines rainures horizontales qui font qu’elle agrippe bien dans le tube de selle et ne nécessite pas un serrage trop élevé, et est gradué à l’arrière pour aisément retrouver la bonne hauteur.
KCNC gagnerait en élégance à se passer de l’horrible gros marquage du nom du produit sur la longueur !

La selle en cuir Berthoud est de la plus haute qualité, entièrement démontable donc n’importe quelle pièce peut être changée, mais elle est particulièrement dure et demandera pas mal de temps avant de devenir un peu confortable. Ce n’est pas insurmontable pour les petites sorties que je fais avec, mais je doute pour l’instant de pouvoir rouler plusieurs heures dessus.

Le moyeu Automatix a subi la même modification que mon précédent, cette fois le changement de rapport se fait à plus de 20 km/h.
La seconde vitesse passe toujours aussi souplement, par contre, comme avec le précédent, il arrive régulièrement que le moyeu n’embraye pas bien la première vitesse au démarrage, produisant un ou plusieurs claquements secs sonores ni agréables ni rassurants.
C’est une évidence, et pour avoir les deux, ce moyeu rustique n’est en rien comparable au distingué Rohloff. Néanmoins, pour l’usage que j’en ai, ce moyeu remplit bien sa mission de simplicité et dynamisme.

Les nouvelles pédales démontables Wellgo comportent une bague caoutchoutée de verrouillage du mécanisme, elle est un peu difficile à faire coulisser sur le cylindre du mécanisme et rend le démontage un peu laborieux, mais ça reste une amélioration du précédent système car on peut l’actionner quelle que soit l’orientation de la manivelle.

Les garde-boue étant prévus pour des roues de 700, l’adaptation a nécessité de les raccourcir, recourber, replacer et riveter certaines fixations de tringles, en veillant à la position des tringles de manière à empêcher que les garde-boue ne vibrent comme sur mon précédent pliant.
J’ai également du fabriquer des pattes de fixation montées sur les axes de roues car le cadre est dénué d’œillet pour fixer les tringles.

Le support du feu arrière est constitué d’une équerre en acier un peu déformée et fixée avec une des vis de l’étrier de frein.

Des détails restent à peaufiner, une plus belle visserie et des vis de la bonne longueur partout par exemple, les pièces alu faites maison gagneraient à être anodisées noires car la peinture ne tient pas bien…

Enfin je réfléchis à l’achat d’un antivol : le gros et lourd Abus uGrip 501 n’ayant pas pu empêcher le vol de mon premier pliant, son ergonomie étant finalement pas terrible et son poids alourdissant bien le vélo, quitte à faire dans le léger pour ce vélo encore plus léger, ce sera peut-être un TiGr Mini

le jeanbaPliant 2.0 - vue du logo

Paris – Meaux – Paris

Invité à prendre le thé chez une amie… à Meaux, par un temps superbe, plutôt que m’ennuyer en train ou en voiture, pourquoi ne pas y aller en vélo !

C’était une gageure : je n’avais de ma vie jamais effectué un trajet aussi long, aussi fatigant, je suis ravi de l’avoir réussi, ça m’a prouvé que j’en étais capable, et forcément ça me donne envie de recommencer de telles balades…

Bien sûr des tas de cyclistes font cette sortie, en font de plus longues, mais rarement sur un Bullitt de pas loin de 30 kg !
La raideur de son cadre alu à vide n’était vraiment pas l’idéal pour le tronçon en terre caillouteuse du chemin de halage entre Claye-Souilly et Meaux, j’ai bien souffert ! Les Kojak n’étaient pas non plus les pneumatiques les plus indiqués, mais ils ont tenu le coup, pas de crevaison à déplorer, et sur l’asphalte ils restent des plus agréables.

J’avais emporté pour tenir le coup des bananes, une grande gourde d’eau et une bouteille de coca, plus la trousse à outils, deux chambres à air, ma pompe à pied et la chaine-lasso de l’antivol de cadre pour fixer mon vélo devant chez la copine.
Un panama sur la tête, chemise en lin, je détonnais bien parmi la majorité de « Raymond crampon » évoluant sur ce parcours !

Au retour, aux portes de Paris, exténué, sentant poindre de grosses crampes dans les mollets et les cuisses, je n’ai pas eu le courage de grimper jusqu’à la porte des Lilas, j’ai suivi le chemin de halage jusqu’à la porte de Pantin puis Jaurès et Père Lachaise où m’attendait la dernière côte jusqu’à Gambetta.

Bilan selon mon compteur :
• 105,5 km ;
• 5 h et 26 s de roulage, en ajoutant les pauses photo, sustentation, crampes… on arrive à environ 3h aller, 3 h retour ;
• vitesse moyenne 21,07 km/h, pas mal, meilleure que ma moyenne habituelle dans Paris, inférieure à 20 km/h ;
• vitesse maximale 49,42 km/h, il n’y en a pas eu souvent de telles pointes !

biporteur danois

Une brouette et un vélo Lego, un cutter, un pistolet à air chaud, de la super glue et quelques minutes plus tard, voici l’adorable petit biporteur qui manque au catalogue Lego !

biporteur Lego 1 biporteur Lego 2

Inspiré par le camarade Tom4, et après recherche sur internet, on trouve quelques autres créations sur le net, plutôt des triporteurs, par exemple cette chouette galerie…

Foire de Bièvres

Cette année, pour changer, je suis allé à la foire à la photo de Bièvres (chaque année le premier weekend de juin) avec un ami, non pas en voiture ou RER comme les années précédentes, mais en vélo.

Pour l’occasion j’ai allégé le Bullitt de sa cabine enfant, ne laissant que le plancher, une très bonne idée vu les dénivelés du trajet dont nous n’avions pas conscience !

Nous sommes passés par la très peu cyclamicale D906, entre les aménagements cyclables pensés par des types qui voudraient décourager les pratiquants qu’ils ne s’y prendraient pas autrement, les connexions avec la chaussée automobile mal foutues, les embouteillages… Et sa côte bien longue… Mais avec la récompense au bout du plateau, de la redescente vers Bièvres où j’ai pu battre mon record de vitesse en dépassant les 52 km/h sans même pédaler ! Merci l’inertie du Bullitt…

Au retour en sortant de Bièvres, nous avons pris une voie à travers la forêt, très raide et longue, j’ai bien cru devoir la finir à pieds. J’ai du utiliser jusqu’au premier rapport du Rohloff, ce qui ne m’était jamais arrivé, et je l’ai terminée à 7~8 km/h (pour comparaison, habituellement dans la côte du Père Lachaise avec le vélo et sa cabine totalisant près de 40 kg, je la grimpe en 8e rapport et termine vers 12 km/h).
En prime, merci le manque d’activité physique et une mauvaise gestion de mon effort, je me suis tapé une crampe au mollet une fois en haut, qui m’a laissé une petite douleur jusqu’à la maison.
Là encore, petit plaisir de la D906 dans le sens descendant avec encore une pointe à plus de 52 km/h, cette fois en pédalant sur le 14e rapport du Rohloff que je n’utilise quasiment jamais non plus.

En bas de cette descente, des malappris avaient abandonné un siège de bureau en plein milieu de la piste cyclable, nous avons fait une petite pause car mon camarade avec son fixie ne pouvait pas suivre.
Le reste du retour s’est fait tranquillement.

Au total, 43,5 km en moins de 2h30, sans la pluie que Météo France prévoyait, une balade-défi bien sympa qui nous laisse un très bon souvenir et un goût de revenez-y.
Et bien nous en a pris car, grâce à la crue de la Seine, la ligne de RER desservant Bièvres ne fonctionnait pas.

On sais déjà comment nous viendrons l’an prochain !

Pause en bas de la D906

(Je ne sais pas pourquoi Google persiste à sélectionner par défaut un autre trajet que celui que nous avons fait : le plus direct de 22,5 km en 1h31)

5000 !

5000 quoi ?

Mon Bullitt a franchi la barre des 5000 km l’air de rien sans s’en apercevoir, 5136 km à ce jour, effectués en 3 ans, et toujours bon pied bon œil !

Le moyeu Rohloff toujours aussi agréable, le 7e rapport s’est bien adouci, il aura sa vidange annuelle sous peu.

Ça fait aussi 2356 km avec la courroie depuis décembre 2014, pas de problème notable, c’est on ne peut plus satisfaisant.

Si c’était à refaire, je le referais exactement pareil !

En tout cas, c’est toujours le véhicule préféré des petits super-héros après une séance de super-héroïsme chez les copains !

spiderman

Jacques Gamblin a un ptit vélo dans la tête, et ça fait du bien !

On avait pu le voir piloter un biporteur Bullitt dans le film De toutes nos forces de Niels Tavernier

Éclatant discours du comédien Jacques Gamblin, intitulé Mon climat, lors du Parlement sensibles des écrivains, qui pose des mots sur nos maux et déclame la solution mieux que quiconque : « le vélo est l’avenir de l’Homme ! »
Merci !

https://www.youtube.com/watch?v=K9J8tR7MYDA

Éclairage avant : Schmidt Edelux vs Edelux II

Mise à jour de l’éclairage de mon Bullitt, le jeu en vaut-il la chandelle ?

Mon Bullitt est équipé d’un phare avant Schmidt Edelux, un produit allemand de grande qualité intégrant l’électronique et le réflecteur à LED IQ-Tec de Busch und Müller d’une puissance d’éclairage maximale de 80 lux, refroidi par un boitier en aluminium massif usiné, étanche, avec un verre en véritable verre, bref un des meilleurs phares du marché à sa sortie et pendant plusieurs années, avec un prix à l’avenant.

L’unique commande du phare a trois positions : éteint – allumé – allumage automatique (selon une cellule photosensible). Le mien est réglé allumé en permanence, ainsi il améliore ma visibilité même en plein jour (comme le font les motards), et cela depuis mon premier Bullitt en 2011.

Il est alimenté par un moyeu-dynamo SON 28 du même fabricant, également un des produits les plus réputés du marchés.

La technologie évoluant, une nouvelle version de ce phare existe depuis 2014 : l’Edelux II, équipée du dernier système IQ-Tec Premium de Busch und Müller, qui annonce essentiellement une puissance 30% supérieure et un faisceau deux fois plus large. Le fonctionnement est identique.

La première version était proposée avec un câble de 60 ou 140 cm, la nouvelle version propose également un câble de 36 cm, idéale pour les vélos équipés de roues de diamètre inférieur ou égal à 20 pouces. Il est d’ailleurs étonnant et significatif que le sachet d’accessoires de fixation fourni soit estampillé Brompton et la patte de fixation fournie soit adaptée à la morphologie de ce vélo pliant qui laisse peu de place entre le garde-boue et l’éventuel bagage avant.

Je viens d’acquérir ce nouveau phare, avec le câble de 36 cm, et me suis amusé à le comparer avec mon ancien, de manière très pifométrique dans le préau de mon parking non éclairé, pédalant sur le Bullitt et déclenchant l’appareil photo à la main ! L’appareil était réglé en manuel pour avoir une exposition fixe non influencée par l’éclairage.

Bien que les photos ne soient pas prises exactement du même endroit avec les phares ne pointant pas exactement dans la même direction et pas exactement orientés selon le même angle vertical, ça donne tout de même une bonne idée de la différence entre eux : le premier a un faisceau puissant mais très concentré en un rectangle, le second présente toujours ce rectangle, mais le noie dans une zone de lumière beaucoup plus large qui donne effectivement une meilleure visibilité de l’environnement proche.
Un sacré progrès !

Faisceau Edelux
Edelux I

Faisceau Edelux II
Edelux II

Bilan de l’opération : le nouveau phare reste sur le Bullitt, et le vieux ira sur mon prochain vélo !

Copenhagenizing Paris

Paris, ville la plus cyclable du monde d’ici 2020 !

C’est ce à quoi prétend parvenir Anne Hidalgo, un enthousiasme douché par le spécialiste Mikael Colville-Andersen dans cet article de son blog : Copenhagenizing Paris :

« Paris has declared that it aims to be the world’s best bicycle city in the world by 2020. This is simply not possible with the current sub-standard understanding of Best Practice infrastructure. The current Mayor Anne Hildalgo, has some good ideas, which we’ve reviewed here, but until the City understands the basics of bicycle infrastructure,  not much is going to happen. »

S’il pouvait être entendu…

Fast lane | fat lane : les Anglais ont tout pigé !

Fast lane | Fat lane : la voie (cyclable) rapide ou la voie (automobile) de la graisse, les Anglais ont le sens de la formule percutante !

Burn calories, save cash, get there on time : Brûlez des calories, économisez votre argent, arrivez à l’heure, oui, le vélo au quotidien, c’est aussi simple que cela, avec tout ce qui en découle : le plaisir au lieu du stress, la tonicité au lieu de l’épuisement, la bonne humeur et l’énergie…

fast lane fat lane

Transport VIP

Ce soir, vernissage de l’ami Jean-Michel dans une galerie rue de Seine dans le 6e

Il a un bobo au pied qui le fatigue et l’esprit cabotin, il accepte alors que je le ramène rapporte en Bullitt chez son frangin qui l’héberge rue Riquet dans le 19e.

Une fois ce grand gaillard de 85 kg et sa petite valise chargés, nous voilà partis pour une demie-heure de balade (22 km/h de pointe sur le plat, 12 km/h en arrivant à gare de l’Est après voir monté le bd de Strasbourg).

À l’arrivée, ravi, il a eu l’impression que le trajet n’avait duré qu’un quart d’heure…

Après l’avoir déposé, je vous dit pas comme la direction du Bullitt m’a parue légère !

Jean Michel Letellier