C’est la luuu-teuu finaaaa-leuuu ! Enfin bref : c’est la dernière étape de ce voyage, retour à Paris en 133 km et pas mal de chaleur
Je me lève à 6h, il fait déjà assez chaud pour qu’il n’y ait pas la moindre rosée ou humidité sur ma tente ou mon vélo. Rapidement parti, je suis l’Eure, m’égare en loupant une bifurcation vers le seul pont avant longtemps pour repasser vers la Seine, du coup rebrouchage de chemin. Ce pont, plutôt une passerelle piétons/vélos, surplombe une grosse double écluse assez longue pour des péniches porte-container !
Enfin dans la bonne direction pour un trajet principalement sur départementale, assez roulant sauf lors de quelques grosses côtes, sans grande surprise vu que je suis passé dans la région à l’aller. Un peu avant Étrépagny, j’avise au loin une belle averse sous de gros nuages, heureusement ma longue ligne droite l’évite, je poursuis direction Gisors.
Approchant Cergy par une grosse départementale à 90 km/h pas du tout prévue pour les vélos, je dévale une pente à plus de 50 km/h lorsque j’aperçois sur la bande d’arrêt d’urgence sur laquelle je me cantonne, au niveau de la sortie d’une station service, trois miroirs dans leurs châssis métalliques de bien 40×60 cm, en partie brisés et éparpillés par terre avec des éclats sur quelques mètres ! Je parviens à éviter les deux premiers mais pas le dernier sur lequel je roule brutalement, me faisant une bonne frayeur de crever à cet endroit tout à fait dangereux, mais bonne surprise : il ne se passe rien !
Enfin je me retrouve dans de la rue bien banlieusarde puis parisienne, en terrain connu, et c’est l’arrivée au domicile, épuisé mais content à la fois d’être rentré et d’avoir réussi ce petit périple solitaire.
Ma peau exposée a bien bruni, mes pieds présentent un curieux bronzage « Shimano » qui fera jaser à n’en pas douter !
Au total plus de 620 km en six jours avec un vélo chargement compris de 35 kg, près de 4000 m de dénivelé grimpé dans une région « non montagneuse », une vitesse moyenne entre 18 et 20 km/h à part ce mercredi farci de côtes où ma moyenne est tombée vers 15 km/h. De quoi être satisfait.
Avant dernière étape, je démarre un peu tôt pour 124 km jusqu’à Rouen
Le temps est au beau fixe, la température encore agréable promet de la chaleur cet après-midi, c’est parti pour de la campagne plus ou moins le long de la Seine qui est dotée par endroits de bacs gratuits pour traverser. Encore quelques côtes mais l’ensemble du trajet est relativement plat et plutôt bucolique.
Passant par Jumièges, je découvre avec stupéfaction les impressionnantes ruines de l’ancienne abbaye, cises dans un superbe parc. Cette visite est indispensable, le lieu est fantastique ! J’en profite pour remplir mes gourdes d’eau fraiche.
Enfin je parviens au port très industriel de Rouen, au milieu des semi-remorques. Non loin du centre-ville, je décide de consulter Google sur les campings : hélas Rouen est une grande ville, le plus proche est à Igoville, à 14 km !
Vu l’heure de fin d’après-midi, la chaleur et mon état de fatigue, j’y vais sans passer par la case Rouen centre.
Loi de l’emmerdement maximum : j’en profite pour crever une seconde fois de l’avant en plein tronçon à 80 km/h. Crevaison lente, je regonfle et poursuit un peu, m’arrêtant parfois pour pomper, jusqu’à ce que la crevaison devienne de moins en moins lente. Enfin une petite rue calme me permet de me poser pour réparer. Je suis épuisé, affamé, stressé, il y a une dernière bonne côte à grimper puis ça redescend, je finis par arriver à ce camping : fermé !
Le suivant est un peu plus loin à Pont de l’Arche, je fais appel à mes dernières forces et une pâte de fruit, j’y arrive enfin vers 19h après 141 km. L’accueil est très sympathique, je discute avec l’employé épaté par mon cargo, il me raconte qu’une Allemande était là la veille avec sa caravane, son chat et ses lapins ; le monde est petit ! (cf Go West ! dimanche) Je papote avec d’autres sympathiques voyageurs à vélo ou moto, puis après installation et une bonne douche bien méritée, je file diner en ville à quelques centaines de mètres puis au dodo. Bercé par la flute de Jean-Pierre Rampal je sombre rapidement.
Demain ce sera visite du village médiéval (rapide vu sa petitesse) et surtout repos pour le dernier trajet du retour à Paris avec une température qui s’annonce élevée sans être caniculaire.
Le programme de ce jour : 82 km de côte — dans tous les sens du terme ! — pour rejoindre Honfleur
Un des avantages du vélo-cargo, c’est qu’on peut y faire sécher son linge.
Les villages de cette côte d’Albâtre, Yport, Étretat… sont tous enchâssés entre de hautes falaises, je passe donc la moitié du trajet à grimper péniblement de parfois bien longues côtes, là où n’excelle pas un vélo-cargo, et fort heureusement à en descendre d’autres à fond les ballons ! Toujours avec ce vent de face bien entendu mais avec un ciel qui s’éclaircit d’heure en heure…
Aux alentours d’Étretat on ne s’attend pas à trouver des marquages au sol cycliste sur la départementale, on se croirait alors sur une grande piste cyclable ! Après une bonne grimpette très raide, je parviens à la corniche avant Étretat d’où s’offre une vue magnifique. Dans ce voyage, chaque effort est récompensé !
La trace cyclotouristique que j’avais téléchargée m’a entrainé dans un chemin forestier boueux plein d’orties où j’ai du pousser mon vélo quelques centaines de mètres car mes pneus n’avaient plus aucune adhérence sur le sol visqueux. Heureusement le paysage est splendide et en vaut la peine, notamment au phare d’Antifer qui offre une vue sur la magnifique et vertigineuse falaise face au vent.
Enfin la topographie se calme jusqu’au port du Havre dans lequel je ne suis plus qu’un Lilliputien au milieu des grues géantes, des porte-conteneurs et des semi-remorques omniprésents.
En m’éloignant je croise le long de l’estuaire une famille de cygnes avant de découvrir ma dernière épreuve du jour : le pont de Normandie ! Oui il est bien cyclable — et gratuit pour les cycles et piétons ! —, mais la piste est bien étroite, genre un mètre de large avec les camions qui doublent sans faire d’écart et le vent perpendiculaire venant du large, il faut être un peu sûr de soi pour attaquer son ascension. En haut la vue est bien dégagée sur la Seine, puis c’est la redescente à plus de 50 km/h !
Enfin Honfleur, joyau de ville ancienne ultra-touristique, a le bon goût d’avoir un camping peu éloigné du centre.
Aux zélotes de la statistique, ça se passe sur Strava
Réveil tôt couvert de rosée, c’est le départ pour Fécamp
Mon trajet de 86 km alterne campagne et villages côtiers bordés de bonnes descentes et montées, avec toujours ce fort vent de face mais dans une agréable fraicheur sous un ciel plutôt voilé… Une partie sur la véloroute du Lin, je croise également la centrale nucléaire de Paluel et, sur une petite route dans les bois survient ma première crevaison du voyage. Une formalité ! En 4h30 je parviens à destination.
J’arrive par le port de Fécamp sous un léger crachin qui ne dure pas. Je passe jeter un œil à la plage avant de monter au camping par le chemin le plus court mais aussi le plus raide ! Le camping est à flanc de colline face à la mer, la vue est imprenable.
Fécamp parait plus populaire que Dieppe avec des maisons plus basses, plus « ouvrières » et souvent en moins bon état, le contraste est fort avec l’exubérant palais de la Bénédictine, bâtisse néo-gothique et néo-renaissance, expression de la vanité typique du nouveau bourgeois du XIXe siècle ayant fait fortune… À côté de cela je remarque des enseignes assez graphiques comme celle d’un bar, de la Croix Rouge ou d’une fondation caritative. Il y a aussi cette petite maison aux délirantes gouttières qui doivent bien se faire entendre les jours de pluie !
Je n’ai pas manqué la somptueuse abbatiale de la Sainte-Trinité à l’intérieur vertigineux tout blanc, le raffinement de ses détails sculptés et sa fascinante horloge astronomique à marées du XVIIe siècle !
Enfin un dernier tour sur le port et la jetée.
Je savais que la météo annonçait un épisode pluvieux au cours de mon voyage, il m’attendait à la sortie du resto, évidemment ma cape de pluie était restée au camping, je suis donc rentré trempé comme une soupe ! Aux premières loges pour le spectacle diluvien de la pluie battante sous les assauts furieux du vent dans le brouhaha des vagues au pied de la butte jusqu’à deux heures du matin, ma tente est restée stoïque, telle le roseau de la fable, elle ploie mais ne rompt pas. J’étais au sec dans mon duvet comme dans un petit cocon. Le lendemain c’est la bâche de la caisse du Bullitt qui montrait son étanchéité !
Après ma première épreuve, une journée tranqille à explorer Hautot-sur-Mer où se trouve le camping jusqu’à Dieppe et ses alentours.
C’est ma première confrontation avec les impressionnantes falaises calcaires de la côte. Elles dominent de toute leur imposante hauteur une mer en camaïeu de vert, mais qu’on ne s’y trompe pas, elles sont fragiles et l’érosion les fait reculer de 30 cm par an… Leur raide ascension est récompensée par des paysages de toute beauté, et souvent par une belle descente !
L’architecture locale est dominée par la brique. Le centre-ville est plein de ces bâtisses bourgeoises du XIXe siècle généralement très bien entretenues, on voit que la ville est assez aisée.
Les églises typiques de la région sont très décorées à l’extérieur avec des usages graphiques de différentes pierres et briques ; je découvre un beau vitrail moderne dans l’une d’elles.
J’aime bien le port de Dieppe, ses machines hors norme, ses bateaux en cale sèche, ses réservoirs aux peintures passées, et même quelques recoins en friche.
À la fin de la journée je retourne savourer le dernier soleil sur l’herbe du camping, demain j’irai à Fécamp…
Après une nuit un peu courte, l’excitation m’ayant empêché de m’endormir tôt, lever vers 6h, douche rapide, petit dej expédié et me voilà parti !
Le vent d’ouest est léger mais la fraicheur du matin est idéale, dis-je à mes orteils dont l’opinion diffère, je file toutefois allègrement dans un Paris très tranquille à cette heure et passe rapidement la porte de Clichy vers de la banlieue banale jusqu’à la Frette où je rejoins la Seine.
À Conflans je remonte vers Cergy et tombe sur ma première surprise pittoresque : l’étonnante passerelle de l’Axe majeur, grand barreau minimaliste rouge vif au sein de la verdure, un petit air japonais. Elle se termine par une côte piétonne impraticable à vélo qui m’oblige à quelques lacets. À sa suite, je découvre l’austère et désertique tour Belvédère.
Plus tard j’arrive enfin dans la vraie campagne du Vexin en direction de Gisors, les champs et bosquets défilent malgré le vent toujours de face. Après Forges-les-Eaux je rejoins la véloroute, établie sur une ancienne voie ferrée, parsemée de quelques vestiges de signalisation, d’anciennes gares et de maisons de garde-barrière. Outre la température très agréable à l’ombre des arbres, c’est le calme absolu entouré des oiseaux et insectes sans aucun véhicule motorisé et très peu de promeneurs à pieds comme à vélo à cette époque de l’année. La platitude de la voie et son revêtement récent bien lisse permettent de rouler à bon rythme sans efforts démesurés. Très ombragée, trop peut-être, on peut lui reprocher d’isoler en grande partie du paysage alentour et une certaine monotonie. Cette voie aisée et apaisée m’a quand même permis de tenir le coup jusqu’à mon arrivée sur la plage de Dieppe malgré le vent de plus en plus fort au fur et à mesure que je me rapproche de la côte.
Épuisé mais ravi ! Je l’ai fait ! C’est le plus long trajet à vélo que j’ai effectué de ma vie, sur un Bullitt un peu chargé et vent de face tout du long ! 180 km en environ 9h30, plus le temps d’aller au camping…
Les prolongateurs ont été une vraie bénédiction, même si la position tire un peu sur mon épaule gauche, c’est infiniment meilleur pour mes poignets et avant-bras.
Un petit tour avant de rejoindre le camping de la Source par un chemin le plus direct mais bucoliquement difficile pour l’encombrant Bullitt et ses pneus slicks ; par la suite je veillerai à rester sur la route…
Le camping est souvent l’occasion de croiser des gens sympathiques. Ce soir ma voisine de pelouse est une Munichoise qui tracte derrière son VAE une caravane ! Cette curieuse caravane pour vélo au design malin comporte deux parties dont une pivote pour se rabattre sur la seconde et réduire sa longueur lors des déplacements. Elle reste lourde, rendant laborieuse l’ascension de côtes et limitant la longueur des trajets, m’explique la jeune femme, d’autant qu’elle ne voyage pas seule, accompagnée de son chat et ses deux lapins !
Après une bonne douche, une pizza et une bière fraiche bien méritées, le soir tombe et moi de sommeil. Demain sera consacré à visiter la ville et me reposer.
Cette année pour mon petit voyage solitaire à Bullitt, direction la côte normande
Après quelques enseignements tirés de mon premier périple l’été dernier, je me suis délesté de mes désirs photographiques pour partir simplement, rouler et regarder, avec mon seul smartphone pour immortaliser des moments notables et lieux plaisants, un bagage un peu peaufiné, et un programme sur 6 jours assez ambitieux pour moi : réussir les 180 km de Paris-Dieppe d’une traite dans la journée, une distance très supérieure à mon précédent record (125 km), puis effectuer de petites étapes le long de la côte d’Albâtre jusqu’à Honfleur, repartir à Rouen et rentrer à Paris, soit un total dépassant les 600 km.
Petit tour du barda
Le couchage
un duvet
un matelas à mousse auto-gonflante
la nouveauté c’est la tente Decathlon Forclaz MT900 que je trouve plutôt bien conçue, facile à monter comme à démonter et pratique à l’usage (amusant : la forme de la tente sans son double-toit me rappelle la carrosserie de la Messerschmitt, une voiture biplace des années ’50 ressemblant à un cockpit d’avion de chasse !). Bien aérée grâce à sa large surface de moustiquaire sur tout le tour de la tente.
L’hydratation et l’alimentation
deux gourdes 75 cl Laken isothermes en alu à paille intégrée qui m’assurent une eau toujours fraiche,
un bidon souple 3 l que je n’aime pas trop car il donne un mauvais goût de plastique à l’eau, mais je n’ai pas encore trouvé d’alternative plus satisfaisante.
un sac isotherme type Picard pour y conserver mes fruits et le bidon d’eau.
un gobelet pliant.
Un temps j’ai envisagé d’emporter à la place du bidon une grosse poche à eau de 10 l dotée d’un robinet (Decathlon), mais là encore le plastique donne un goût à l’eau, et la météo étant encore douce, j’ai estimé que c’était un volume superfétatoire et surtout une masse tout à fait dispensable.
Toujours pas de quoi cuisiner : je reste abonné pour la route aux barres de céréales, bananes, clémentines, pattes de fruits dont j’emporte un certain stock… et pour le soir aux restos pas chers style pizza qui font quand même bien plaisir après une rude journée de pédalage.
La garde-robe
deux cuissards en alternance,
un tshirt par jour,
un short, un pantalon d’été en lin et deux caleçons pour l’après roulage,
un gilet en polaire qui me servira aussi d’oreiller,
un chapeau en toile style bob à bord un peu plus large au cas où il ferait très soleil,
ma fidèle cape de pluie au cas où il pleuvrait,
une paire de chaussettes au cas où il ferait froid,
mes sandales Shimano SPD que je porte tous les étés depuis 3 ans.
Mes lunettes de vue foncent au soleil, m’évitant la nécessité d’une seconde paire solaire.
L’hygiène
la trousse de toilette : brosse à dents, dentifrice, savon, shampoing, déo, pommade pour les fesses, Doliprane pour d’éventuelles douleurs ou migraines, brosse à cheveux, crème solaire indice 50,
une serviette de bain compacte en polaire fine,
l’indispensable rouleau de papier toilette et quelques paquets de mouchoirs en papier.
L’électronique
GPS Garmin Edge Explore 1000 avec des traces .gpx des différents trajets trouvées sur le site OpenRunner,
iPhone SE,
grosse batterie USB 20 A,
enceinte JBL Flip, pour écouter un peu de musique le soir avant de dormir, avec une playlist de musique classique et baroque plutôt calme, piano, flute, hautbois, basson, violon, violoncelle…
chargeur USB et câbles nécessaires à ces appareils.
La mécanique
la trousse habituelle avec mon outil multi embouts Victorinox, ma mini clé dynamométrique à embouts Effetto Mariposa, 2 démonte-pneu, clés plates avec embouts pour les écrous antivol, clé à rayon, dévisse obus de valve…
le kit de rustines ainsi que deux chambres à air (une 20″ et une 26″),
la pompe Lezyne CNC Travel Drive : c’est une pompe sur pied de la taille d’une pompe normale, plus efficace qu’une mini-pompe donc mais qui serait trop encombrante sur un vélo standard, ce qui ne pose pas de souci sur un cargo. En outre c’est un bel objet !
La sécurité du cargo reste assurée par son antivol de cadre Axa Defender RL et sa chaine-lasso d’1m40.
Tout cela est stocké dans mon bac à ciment en plastique de 90 l couvert d’une housse anti-pluie de sac-à-dos Forclaz, une sacoche de cadre, mes deux sacoches maison à l’arrière de la plateforme et les deux porte-gourde qui équipent habituellement mon Bullitt.
Bien entendu le vélo est propre, le moyeu à vitesses vidangé, les freins nettoyés et contrôlés (le frein avant a eu besoin d’une petite purge) et j’ai enlevé les garde-boue car la météo est annoncée plutôt sèche. Je n’ai pas changé mes pneus slicks car l’essentiel de mon programme se passe sur voie goudronnée : Schwalbe G One Speed 40-406 à l’avant et Kojak 50-559 à l’arrière. Le G One, un peu usagé, était en tubeless mais avait ces derniers temps du mal à tenir une pression supérieure à 2 bars, du coup je lui ai remis une chambre à air. Mes deux pneus sont gonflés à 4 bars.
Pour limiter la fatigue et les douleurs aux poignets avec mon cintre droit, j’ai monté des prolongateurs (que j’ai plutôt envie d’appeler des accoudoirs !). J’ai du fabriquer des réducteurs de diamètre pour les faire tenir et surtout les faire converger vers l’avant car j’ai des soucis de capsulite à l’épaule gauche et je ne peux pas tenir mes avant-bras resserrés parallèles comme on le fait habituellement avec des prolongateurs. Le besoin ici est moins l’aérodynamique que le confort.
Enfin j’ai échangé la selle avec celle de mon pliant, ce sont toutes les deux des Berthoud Galibier en cuir mais celle du Bullitt est davantage creusée. J’y ai gagné un meilleur confort avec des appuis davantage sur les ischions pour soulager le reste de mon anatomie.
L’ensemble vélo et barda doit faire dans les 40 kg, ça reste digeste.
Me voilà prêt à partir ! Suite au prochain épisode…